Attention à ne pas confondre le raisin de cuve, qui sert à l’élaboration du vin, et le raisin de table, qu’on appelle aussi raisin de bouche. Si le premier peut se croquer, le second ne fera jamais du bon vin !
De nombreuses variétés apparaissent sur les étals à la fin de l’été, du muscat du Ventoux (grappe conique, très compacte, arômes intenses) à l’alphonse-lavallée (pulpe charnue et juteuse), pour les raisins rouges, aux chasselas de Moissac (épiderme fin et grande complexité aromatique) ou encore italia (peau épaisse, jus très sucré) pour les raisins blancs.
Veillez à ce que la rafle soit bien verte, avec une coupe franche et des grains mûrs, uniformément colorés. Une fine pruine blanche recouvrant les grains est un gage de grande fraîcheur. Achetez-le en petites quantités car le raisin est fragile. Conservez-le à température ambiante les deux premiers jours puis au réfrigérateur. Éliminez les grains abîmés au fur et à mesure pour éviter qu’ils ne gâtent les autres.
On peut le picorer comme des bonbons, à toute heure ! Ou le déguster dans des salades de fruits, avec un fromage de brebis, un cantal, un comté, du foie gras, sur des mini-brochettes avec du jambon cru. Il peut aussi garnir tartes, clafoutis et charlottes.