Les prés, Saint-Hilaire-le-Châtel : Le bonheur est dans le Perche

Échappée gourmande
Dans l’Orne, l’hôtel Les Prés invite à une parenthèse enchantée où authenticité, raffinement et plaisirs des papilles s’expriment dans un subtil équilibre, sous la houlette du chef Stéphane Renaud.
Un article de
Céline Amico

Une bâtisse séculaire, un parc arboré, et, en contrebas, l’Hoëne, dont le cours se mêle aux herbes folles… Niché dans un cadre champêtre idyllique, l’hôtel Les Prés, ancien relais de chasse tout récemment transformé par le chef Stéphane Renaud et son associé Éric Brossard, abrite aujourd’hui neuf chambres lumineuses, flirtant élégamment entre tradition et modernité. Ici et là, la charpente en bois chocolat, la pierre, les tomettes, côtoient le mobilier scandinave contemporain dans un camaïeu de teintes naturelles : un écho délicat au panorama percheron, que l’on retrouve avec délectation dans les assiettes du restaurant de l’établissement, installé sous une verrière baignée de lumière. Cocotte de lotte, carottes, fenouil et leur crème aux coques ; filet mignon au pesto de persil… simple et généreuse, pensée autour de produits locaux et de saison, la carte élaborée par Stéphane Renaud invite à un véritable retour aux sources et au partage.

Chambre double à partir de 150 € la nuit.

Restaurant Les Prés, entrées à partir de 10 €, plats de 17 à 22 €, desserts de 10 à 12 €.

Ancien architecte, Stéphane Renaud a côtoyé dans son précédent métier des chefs étoilés tels que Paul Bocuse, Joël Robuchon… qui ont attisé son envie de cuisiner pour les autres.
Volontairement restreinte et très souvent renouvelée, la carte du restaurant célèbre la préservation des goûts, la convivialité et une mise en œuvre harmonieuse des plats.
Mélodie de sous-bois

Délicieux cuits au four, à la vapeur, en bouillon, ou dorés à la poêle, les champignons d’origine japonaise shiitakés, également nommés ici « lentins du chêne », sont cultivés depuis des millénaires. S’ils présentent une consistance charnue semblable à celle des cèpes, ils offrent surtout des saveurs boisées et légèrement relevées qui siéent à merveille à la carte rustique de Stephane Renaud. Pour sublimer leur caractère, le chef les propose en entrée, en tarte fine, agrémentés d’une râpée de parmesan… Exquis !

Délicieux cuits au four, à la vapeur, en bouillon, ou dorés à la poêle, les champignons d’origine japonaise shiitakés, également nommés ici « lentins du chêne », sont cultivés depuis des millénaires. S’ils présentent une consistance charnue semblable à celle des cèpes, ils offrent surtout des saveurs boisées et légèrement relevées qui siéent à merveille à la carte rustique de Stephane Renaud. Pour sublimer leur caractère, le chef les propose en entrée, en tarte fine, agrémentés d’une râpée de parmesan… Exquis !

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Crédit photo :
© Franck schmitt
Article paru dans le n°
17
du magazine.

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