Dix minutes de marche douce depuis la gare d’Amiens, dans la Somme, le long du fleuve éponyme, sur un chemin de halage, permettent d’atteindre l’île aux Fagots, la première des dizaines de parcelles constituant les hortillonnages. Soixante kilomètres de chenaux – les rieux – ombragés de saules et d’aulnes ourlent en pleine ville ces lopins de terre maraîchère. Des barques électriques se faufilent sous des voûtes de feuillage débusquant là un nid de foulques, là une maisonnette colorée, là encore un insolite et géant cornet acoustique… En quinze ans, à l’occasion du Festival des hortillonnages qui se tient chaque année, près de 150 créations artistiques ont investi cet entre-deux-mondes unique. Plus de 200 paysagistes, plasticiens et architectes ont travaillé pour orner les clairières et sous-bois de ce labyrinthe aquatique. Si l’île aux Fagots est accessible à pied, poser un pied sur les berges de l’étang de Clermont exige de louer une barque électrique au port à fumier de Camon (autrefois ces petits ports servaient à acheminer le fumier vers les hortillons), d’avril à octobre. On navigue, on accoste selon son bon plaisir, avec son goûter ou son pique-nique. Marcher ou flotter, telle est la clé.
Onze nouveaux projets ont rejoint la quarantaine déjà en place pour la quinzième édition du Festival international de jardins – Hortillonnages Amiens : végétaux, bois, céramique, image photographique, textile, acier…
Bon à savoir : il existe quelques chambres d’hôtes dans les hortillons.
Onze nouveaux projets ont rejoint la quarantaine déjà en place pour la quinzième édition du Festival international de jardins – Hortillonnages Amiens : végétaux, bois, céramique, image photographique, textile, acier…
Bon à savoir : il existe quelques chambres d’hôtes dans les hortillons.