Arbre ornemental de croissance rapide, le saule pleureur (Salix babylonica) doit son nom à ses longs rameaux souples qui retombent parfois jusqu’à toucher le sol – raison pour laquelle on le dit « pleureur ». Il atteint en moyenne 15 à 20 m de haut, et se distingue par sa grande envergure ; il devra ainsi être planté sur un terrain suffisamment vaste. Au printemps, il se pare de chatons verts et jaunes qui ponctuent son feuillage caduc vert-gris.
1. Le jeune arbuste (choisissez-le de préférence en conteneur) sera mis en terre à l’automne, hors période de gel, à au moins 20 m de la maison et des canalisations (son système racinaire puissant est particulièrement développé). Il se plaira au soleil ou à mi-ombre, dans un sol frais et surtout humide : n’hésitez pas à le planter près d’un point d’eau (mare, étang…).
2. Creusez un trou de 50 cm de profondeur, environ 3 fois plus large que la motte. Placez-y votre plant humidifié.
3. Comblez le trou avec la terre que vous avez retirée, mélangée à du terreau et un peu de fumier. Formez une cuvette (qui retiendra l’eau), arrosez abondamment (une vingtaine de litres) et paillez.
Arrosez régulièrement le jeune saule pendant les deux années qui suivent la plantation. Veillez également à maintenir une bonne épaisseur de paillage à son pied.
Il n’est pas nécessaire de le tailler. Vous pouvez toutefois couper les rameaux trop proches du sol.
Cette opération peut se faire de l’automne au printemps. Sélectionnez des rameaux du diamètre d’un crayon, taillez-les en biseau (ils doivent mesurer une trentaine de centimètres). Enfoncez la moitié du rameau, débarrassée de ses feuilles, directement en pleine terre.
Le saule pleureur apparaît dans nombre de mythes à travers le monde. Selon les Grecs anciens, le berceau de Zeus était suspendu à ses branches. Dans toute l’Asie, il est considéré comme un arbre de vie, symbole d’immortalité – en Chine, c’est sous son feuillage que Lao-tseu méditait et aurait fondé le taoïsme.
Le saule pleureur apparaît dans nombre de mythes à travers le monde. Selon les Grecs anciens, le berceau de Zeus était suspendu à ses branches. Dans toute l’Asie, il est considéré comme un arbre de vie, symbole d’immortalité – en Chine, c’est sous son feuillage que Lao-tseu méditait et aurait fondé le taoïsme.