Le marronnier

C'est de saison !
Présent dans de nombreux jardins publics, cet arbre ornemental est apprécié, entre autres, pour son port majestueux, l’ombrage qu’il procure mais aussi sa longévité – plus de 200 ans.
Un article de
Céline de Quéral

Un géant dans la ville 

Originaire des régions montagneuses du sud des Balkans, le marronnier commun ou marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum), arbre qui peut atteindre 30 m de hauteur, appartient à la famille des sapindacées, comme l’érable et le litchi. Introduit en France au XVIIe siècle, il est aujourd’hui indissociable des cours d’école et des parcs urbains, où il apporte ombre et fraîcheur grâce à son abondant feuillage.

Comment le planter ? 

1Plantez-le en octobre ou en novembre à au moins 10 m de la maison, au soleil ou à mi-ombre, dans un sol bien drainé et riche en matières organiques.

2. Creusez un trou deux fois plus large et plus profond que la motte. Placez-y votre plant humidifié. Le collet (la base du tronc) doit être au niveau du sol.

3. Comblez le trou avec la terre que vous avez retirée, mélangée à un peu de compost bien décomposé ou de terreau. Tassez légèrement, puis formez une cuvette (qui retiendra l’eau), arrosez abondamment et paillez.

Quel entretien ?

Durant les trois premières années qui suivent sa plantation, arrosez régulièrement le marronnier pour favoriser son enracinement, en particulier l’été, car il supporte mal la sécheresse.

Taillez-le une fois par an après la floraison, pour enlever les branches fragiles, malades ou mortes.

Quand récolter ?

En avril ou en mai, selon les régions, apparaissent de grandes grappes de fleurs blanches ou roses, qui attirent de nombreux pollinisateurs. Les marrons se forment après la floraison, à la fin de l’été : ils sont enfermés dans une coque verte couverte de petites épines, la bogue.

Même si, en cuisine, c’est le terme marron qui est passé dans l’usage, ce sont en fait de grosses châtaignes que l’on consomme en purée, en crème ou en accompagnement des viandes blanches. Le fruit du marronnier – marron d’Inde – est utilisé en phytothérapie pour soulager les troubles veineux, mais il ne se mange pas (voir encadré). 

Marron : attention danger ! 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) prévient sur son site que la consommation de marrons peut « entraîner des troubles digestifs tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements ou des irritations de la gorge », et que « plus de 1 confusion de plantes sur 10 concerne les marrons et les châtaignes ». Le fruit du châtaignier est également contenu dans une coque épineuse appelée bogue, mais cette dernière est hérissée de piquants plus fins et contient généralement deux ou trois graines (ou fruits) ; celle du marron n’abrite qu’une seule graine, dont la forme est plus ronde.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) prévient sur son site que la consommation de marrons peut « entraîner des troubles digestifs tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements ou des irritations de la gorge », et que « plus de 1 confusion de plantes sur 10 concerne les marrons et les châtaignes ». Le fruit du châtaignier est également contenu dans une coque épineuse appelée bogue, mais cette dernière est hérissée de piquants plus fins et contient généralement deux ou trois graines (ou fruits) ; celle du marron n’abrite qu’une seule graine, dont la forme est plus ronde.

En savoir plus
Crédit photo :
Shutterstock
Article paru dans le n°
17
du magazine.

Découvrez d'autres articles sur le sujet