Originaire d’Amérique centrale, la patate douce (Ipomea batatas) est un aliment prisé à travers le monde – on en récolte plus de 110 millions de tonnes par an. En France, elle est essentiellement cultivée dans les départements d’outre-mer, en Camargue, dans le Sud-Ouest et en Vendée, car ce tubercule à la chair blanche, jaune ou orange, cousin du liseron (et non de la pomme de terre), apprécie les zones bien ensoleillées et assez humides.
1. En mars-avril, placez les tubercules dans des pots, que vous stockerez sous abri.
2. En mai, lorsque les plants ont atteint une quinzaine de centimètres, repiquez-les en pleine terre, dans un sol réchauffé (au moins 18 °C), fertile, bien drainé et enrichi en compost suffisamment décomposé. Espacez les pieds de 40 cm, et respectez une distance de 90 cm entre les rangs. Privilégiez une exposition
au soleil (au moins 6 heures d’ensoleillement direct par jour).
3. Paillez et arrosez en pluie fine.
Arrosez régulièrement durant l’été, mais sans excès.
Comme pour les pommes de terre, buttez les pieds lorsque les plants mesurent entre 25 et 30 cm.
Les patates douces se déterrent quand le feuillage commence à jaunir, en septembre-octobre. Sachez que si la température du sol descend en dessous de 15 °C, les tubercules ne se développeront plus. Déterrez-les délicatement à l’aide d’une fourche-bêche. Laissez-les sécher quelques heures sur le sol, au soleil.
Conservez-les à l’abri de la lumière, dans un endroit frais et sec (ne les mettez pas au réfrigérateur, elles risqueraient de s’abîmer).
Couramment consommées un peu partout sur le globe, les feuilles de patate douce sont moins fréquemment cuisinées sous nos latitudes. Riches en vitamines A, C et en fibres, elles se mangent crues, en salade, mélangées à d’autres feuilles comestibles pour atténuer leur légère amertume, ou cuites, comme des épinards, nature ou à incorporer dans une omelette, un curry…
Couramment consommées un peu partout sur le globe, les feuilles de patate douce sont moins fréquemment cuisinées sous nos latitudes. Riches en vitamines A, C et en fibres, elles se mangent crues, en salade, mélangées à d’autres feuilles comestibles pour atténuer leur légère amertume, ou cuites, comme des épinards, nature ou à incorporer dans une omelette, un curry…