Les abris les plus jolis sont généralement en bois (pin, sapin, douglas). On privilégie le bois autoclave ou THT (traité à haute température). D’esprit chalet ou contemporains, ils sont multi-usages et peuvent même faire office d’atelier ou de chambre d’été. Les resserres en PVC et en résine sont polyvalentes et se nettoient très facilement au jet d’eau. Pour un espace caché des regards, les cabanes en métal, souvent moins esthétiques, ont l’avantage d’être bon marché. Peu isolantes, on les utilise plutôt pour du stockage.
On installe obligatoirement un plancher (en bois, PVC ou polypropylène) si le local sert à entreposer du matériel et que l’on n’a pas coulé de dalle. L’idéal est de créer une dalle béton, qui assure isolation et protection contre les remontées humides. Les abris destinés au stockage d’outils et de mobilier disposent souvent de fenêtres fixes en acrylique. Une porte double facilite l’entrée de la tondeuse. Une porte coulissante prend peu de place et évite de devoir décaisser un terrain en pente. À l’intérieur, il existe des accessoires spécifiques à installer pour le rangement : armoires, étagères, racks à outils…
Le toit de cette dépendance peut être à double pente (le plus courant), monopente (idéal pour un abri adossé) ou plat (pour un aspect contemporain). Le feutre bitumé plat repose sur des panneaux de bois hydrofuges de type OSB. Le shingle se pose également sur des panneaux hydrofuges ou de la volige. La tôle acier est utilisée surtout sur les cabanons métalliques. Les plaques goudronnées ressemblent à des tuiles romaines et peuvent prendre place sur une charpente plus légère. Si la zone est humide, elles sont à préférer à la tôle acier.
En fonction de la surface, une autorisation d’urbanisme peut être nécessaire avant l’installation. Dans les secteurs protégés (monuments historiques, dits classés), les règles sont plus contraignantes : renseignez-vous auprès de votre mairie. Enfin, sachez qu’au-dessus de 5 m2, les abris de jardin peuvent être soumis à la taxe d’aménagement.
En fonction de la surface, une autorisation d’urbanisme peut être nécessaire avant l’installation. Dans les secteurs protégés (monuments historiques, dits classés), les règles sont plus contraignantes : renseignez-vous auprès de votre mairie. Enfin, sachez qu’au-dessus de 5 m2, les abris de jardin peuvent être soumis à la taxe d’aménagement.