Allée de glycine de 300 mètres, profusion de rosiers grimpants, abords enchanteurs d’une cascade… ici, tout invite à se perdre. Parc à l’anglaise, mais également jardin de topiaires bien françaises, le parc floral d’Apremont-sur-Allier dépayse. Même les Britanniques admirent son gazon impeccable, et l’on est encouragé à se déchausser pour fouler la pelouse. Une succession d’étangs ponctués de nymphéas et de lotus conduisent au belvédère, dont l’intérieur est décoré de faïence, ou au pavillon ottoman, posé sur l’eau. Même si les 5 hectares ne jouxtent pas l’Allier, la rivière n’est jamais loin et compose avec le château un cadre romantique.
L’histoire du site ne l’est pas moins ! En 1894, Antoinette de Rafélis de Saint-Sauveur, descendante d’Henri IV, pratiquement ruinée, épouse Eugène Schneider. Ce maître de forges au Creusot s’éprend du château d’Apremont-sur-Allier, propriété qu’il rachète à sa belle-famille et se charge de rénover… Pour l’animer, son petit-fils Gilles de Brissac y crée un parc floral en 1977, à la place d’un pré avec quatre tilleuls. Les tilleuls sont toujours là : Louise Hurstel,
sa petite-nièce, y veille.
Labellisé aujourd’hui « Jardin remarquable » dans un « Plus Beau Village de France », le parc s’apprécie d’avril à novembre avant une sortie en canoë ou un verre aux Petites Causeries, au bord de l’Allier. La confluence avec la Loire est proche.Nouveauté 2023 : un gîte au cœur du parc floral permet de s’y promener librement (à partir de 200 € la nuit pour 5 personnes).
Labellisé aujourd’hui « Jardin remarquable » dans un « Plus Beau Village de France », le parc s’apprécie d’avril à novembre avant une sortie en canoë ou un verre aux Petites Causeries, au bord de l’Allier. La confluence avec la Loire est proche.Nouveauté 2023 : un gîte au cœur du parc floral permet de s’y promener librement (à partir de 200 € la nuit pour 5 personnes).
