Le tataki zomé, quésaco ? Derrière ce nom étrange se cache une technique ancestrale japonaise d’impression végétale, qui consiste à marteler sur un tissu, de préférence en coton bio, des plantes fraîchement cueillies pour réaliser une impression naturelle. Sous les coups d’un maillet, les fleurs ou les feuilles libèrent leurs sucs, provoquant ainsi l’évacuation de la sève sur le textile, qui s’en imprègne. Ludique, cette activité gratifiante, grâce à laquelle on peut créer ses propres imprimés, est à la portée de tous : on la pratique généralement au printemps, quand les plantes gorgées de sève sont au summum de leur beauté. En prime, ce loisir créatif invite à explorer son jardin et à identifier ses végétaux.
1. Récoltez des fleurs et des feuilles dans votre jardin, votre composition en tête, ou au contraire, en vous laissant guider par vos trouvailles.
2. Disposez les végétaux sur la moitié de votre tissu, puis recouvrez votre composition avec l’autre partie, en la repliant dessus.
Bon à savoir : l’envers des feuilles contient davantage de pigments.
3. Après avoir posé l’ensemble sur une surface stable et solide, martelez-le avec votre maillet. Ce n’est pas la peine de frapper trop fort… Vous allez voir progressivement vos végétaux s’imprimer.
4. Après avoir déplié délicatement le tissu, grattez avec votre ongle pour enlever les résidus de feuilles
Pour fixer la couleur, repassez votre textile au fer sans vapeur ou plongez-le dans une bassine contenant 1 cuillère de sulfate de fer pour 1 L d’eau pendant 3 min, puis rincez-le à l’eau claire. Cela vous permettra de l’utiliser comme torchon, par exemple. Si votre création n’a qu’une fonction décorative, optez pour une fixation moins intense, en trempant pendant 15 min votre tissu dans une solution à base de vinaigre blanc (200 ml pour 1 L d’eau).
Ces petits fruits rouges sont indéniablement l’un des plaisirs du moment… Bonne nouvelle, vous pouvez les cultiver chez vous, au jardin, sans mettre la main au porte-monnaie. Première option : multipliez vos fraises à partir des stolons, les longues tiges aériennes. Un plant de fraisier sain en forme entre 10 et 12 par an. Dès que le stolon se trouve en contact avec le sol, il s’enracine pour former un nouveau fraisier. Il faut ensuite simplement couper la tige reliée au pied de la plante mère. Autre possibilité : misez sur les akènes, ces petits points jaunes sur la peau des fraises qui contiennent chacun une graine. Écrasez des fraises bien mûres pour récupérer ces précieuses semences, puis passez ces dernières à l’eau pour enlever la pellicule de protection, avant de les laisser sécher 3 jours sur du papier absorbant. Vous pouvez aussi enlever la peau de vos fraises, la mettre directement en terre et l’arroser abondamment. À vous les bonnes fraises de saison !
Comment avoir des plantes gratuites chez soi ? La réponse est : grâce à l’hydroponie. Ce mode de culture consiste à faire pousser des végétaux sans substrat uniquement dans l’eau, en apportant de l’engrais liquide pour aider leur croissance. Il suffit de prélever une tige forte sur l’une de vos plantes ou celle de votre ami, voisin… Toutes les plantes vertes se prêtent à cette technique, mais certaines plus facilement que d’autres, comme monstera, calathea, anthurium ou dracaena. Coupez un morceau de la tige, sous un nœud. Ensuite, enlevez la dernière feuille de la tige car c’est à partir de cette jointure entre la feuille et la tige que vont se développer les racines. Plonger votre tige à moitié effeuillée dans un contenant en verre rempli d’eau. Après 3 semaines apparaîtront les premières racines : il ne vous restera plus qu’à mettre en terre votre plant
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