La période hivernale de dormance permet de tailler la majorité des végétaux pour stimuler la fructification et la floraison, redonner une silhouette et garantir un bon développement avant l’arrivée des premières feuilles ou signes de réveil printanier. Effectivement, la sève étant redescendue, c’est l’heure de couper le bois mort, abîmé ou malade, ainsi que les branches en surnombre. L’aération du cœur des arbres et des arbustes va favoriser le passage de l’air et des rayons du soleil. Il est conseillé de programmer cette tâche lors d’une journée hors gel et ensoleillée. Bon à savoir également : pour obtenir des coupes nettes, les outils doivent être bien propres, désinfectés et affûtés.

Quels végétaux tailler en hiver ? 

La taille de haies et l’élagage des arbres se pratiquent idéalement en novembre et décembre. Les arbustes à floraison estivale (buddleia, abélia, laurier-rose, caryoptéris) se taillent de décembre à mars. Autre chantier à prévoir, la taille des arbres fruitiers à pépins (pommiers et poiriers), qui va commencer en décembre et s’achever mi-mars. Pour les noisetiers et les noyers, janvier et février sont parfaits. Même chose pour les framboisiers, cassissiers, myrtilliers, mûriers, groseilliers, groseilliers à maquereau et autres originaux. Attention à ne pas oublier les lianes fruitières comme les actinidias (arbres à kiwis) et la vigne, qui se taillent de février à mi-mars. Dans les massifs, coupez les plantes vivaces et les graminées d’octobre à mars, en rabattant les parties sèches, qui vont servir de paillage comme protection contre le froid. En revanche, passionnés de rosiers remontants, patientez un peu : la principale taille s’effectue en mars.

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