Déjà, dans l’Antiquité, Perses, Romains et Égyptiens s’offraient des œufs peints et décorés pour célébrer le printemps. Mais c’est probablement la période du Carême, lors de laquelle il était interdit de consommer des œufs, qui a fait naître la tradition des œufs de Pâques. Comme on ne pouvait pas empêcher les poules de pondre, les œufs étaient conservés jusqu’à la fête de Pâques.
Les œufs en chocolat ont remplacé les œufs de poule. Lors des trois jours du week-end pascal, les Français en consomment 15 000 tonnes, soit 57 kilos chaque seconde.
Le plus gros œuf de Pâques du monde a été confectionné en Italie en 2011. Il mesurait plus de 10 mètres de haut et pesait 7,2 tonnes.
Si, en France, ce sont les cloches qui apportent les œufs, suivant les régions et les pays, c’est un lapin, un lièvre, un renard, un coucou ou une cigogne qui est chargé de cette mission.
Si le muguet a toujours symbolisé le printemps et que les Celtes le considéraient déjà comme un porte-bonheur, c’est le roi Charles IX qui en fit une tradition pérenne le 1er mai 1561. Ayant reçu un brin à cette date, il décida d’en offrir chaque année aux dames de la Cour. Mais ce n’est qu’à partir du 1er mai 1900 que cette tradition prit une dimension populaire : lors d’une fête organisée par les grands couturiers parisiens, un brin de muguet fut distribué à chaque femme. Une attention qui ravit toutes les « petites mains ».
Alors que la vente à la sauvette est totalement interdite, seul le 1er mai fait exception à la loi. En effet, ce jour-là, les particuliers sont autorisés à vendre du muguet sur la voie publique.
Selon les plus superstitieux, le brin de muguet doit comporter 13 clochettes pour vraiment porter bonheur.
Pas de muguet en Allemagne, mais il est de coutume d’arborer un œillet rouge à la boutonnière lors de la fête du Travail.